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Une interview presque imaginaire

Un journaliste du quotidien « le cabourgeais intrépide » est allé à la rencontre du Président de Cabourg Rando, afin de prendre la température en ces temps incertains et évoquer avec lui l’avenir.

Une interview presque imaginaire

Jean-Claude en interview

Question : Quel est votre sentiment sur l’évolution de la situation ?

Président : ça fait en effet des mois maintenant que notre activité favorite est interrompue, à l’instar d’une parenthèse cadenassée comme le dit si bien Patricia. Je ne suis pas madame soleil, et me hasarder à un pronostic est devenu maintenant compliqué. Je sais que certains de nos marcheurs se regroupent à quelques-uns pour marcher ensemble dans le respect des gestes barrières et en portant le masque.

Jean-Claude et ses sujets !

Question : Comment pensez-vous que chacun comble ce temps ?

Président : J’ai l’occasion d’échanger de manière épistolaire et téléphonique avec mes sujets, euh ! oh pardon ! avec mes adhérents, et j’entends que chacun ici ou là s’adonne soit à la lecture, à l’écriture, la photographie, la peinture, la tenue oh combien utile de notre blog, le bricolage, la couture…et pleins d’autres choses. Chaque personne sait mettre à profit ses talents pour franchir le gué en attendant des lendemains meilleurs.

Question : Comment voyez-vous la reprise des randonnées ?

Président : Eh doucement ! Vous allez plus vite que la musique comme vous tous les journalistes ! D’abord je ne sais pas dire quand nous pourrons arpenter les chemins du Pays d’Auge. Je lis ici où là que certaines autres associations de randonneurs font marcher des gens par dix. Pour moi, ça n’est pas sérieux, car je me refuse à dire qui pourrait avoir l’honneur ce jour-là de marcher ensemble. J’ai trop d’estime et de respect pour chacun pour faire des sélections et je repousse de toutes mes forces l’idée d’agir ainsi !

Question : Certes ! Mais quelles seront alors les bonnes conditions pour repartir ?

Président : Je pourrai demander un certificat de vaccination à jour des deux injections faites pour lutter contre le Covid, mais encore faut-il que tout le monde puisse être vacciné. Mes amis, nous n’en sommes pas encore là. Mettons à profit cette très longue attente pour faire monter le désir de savourer de belles balades afin de retrouver le plaisir de partager tout cela ensemble. J’en salive d’avance, mais j’arrête là car je m’égare…

Question : Et que faites-vous des différents variants dans cette affaire ?

Président : Celui que je redoute le plus c’est le variant cabourgeais, car contre l’impatience, il faut savoir rester stoïcien comme le préconisent les vieux philosophes, et ça n’est pas gagné ! Je les connais bien mes amis randonneurs, ils bouillonnent intérieurement de ne pas être tous ensemble sur les beaux chemins de notre région si magnifique.

Question : En guise de conclusion, une petite note d’optimisme ?

Gardons le moral !

Président : Il me vient une histoire : Un couple de randonneurs part camper, et marche dans le Pays d’Auge. Tout à coup la femme s’exclame : « Chéri… ce paysage me laisse sans voix ! » « Parfait ! » dit le randonneur. « Nous campons ici ».

Tout ça pour illustrer le fait que j’attends avec curiosité le jour où raisonneront de nouveau les pas de nos godillots sur nos chemins de campagne et que les échanges interpersonnels seront légion.

Pierre Frencel

 

Les godillots, impatients de vous retrouver, vous saluent bien !!!

En ce mardi gras, l’almanach nous fait découvrir Octave Mirbeau, et une maxime sur l’hiver !

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P
... c'est compter sans la montée de la sève ....
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S
Je ne savais pas que je marchais avec une vedette ! c'est bien il exprime ce que nous pensons tous. amitié
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C
Un bon moment passé à lire cette chronique Merci
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Y
Très sympathique l'interview
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B
bravo President Hate de se retrouver !
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